Abderrezak Mokri voit dans le projet de révision de la constitution une façon de « détourner l’attention », de « régler les problèmes internes » et de faire « briller l’image du système à l’étranger ». « Il semble que le système politique reste fidèle à ses vieilles méthodes qui font qu’il n’y ait pas d’endroit pour régler les affaires publiques autres que les salles fermées à travers des consensus et l’évolution des rapports de force au sein du système » , a-t-il affirmé dans un commentaire publié, ce mercredi 1e avril, sur sa page Facebook.
Évoquant les informations faisant état que la révision de la Constitution sera soumise au Parlement, le président du MSP pense que le système organise « des fuites d’informations comme des ballons de sondes » pour la société ou pour ses différents clans. « Tout le monde sait que le peuple algérien ne s’intéresse aucunement à cette révision puisque il ne voit pas, dans sa vie (quotidienne), la différence entre une constitution et une autre », a-t-il assuré.
La classe politique sait également, a-t-il ajouté, que ce ne sont « ni les constitutions », ni « d’autres textes de lois » qui gèrent le pays mais ce sont les « humeurs et désirs des responsables ». « Le pouvoir des corrompus et des groupes d’intérêts dans notre pays est plus grand et plus puissant que toute autre loi », a affirmé M. Mokri.
