Nouvelles Technologies : les Algériens de plus en plus connectés

logo_reseau_sociaux

Les nouvelles technologies et les initiatives lancées sur le net retiennent de plus en plus l’attention des Algériens. Lors du Mobile World Congress qui s’est tenu au début du mois à Barcelone, Nassim Lounes, directeur de l’agence Med&Com expliquait que la population algérienne bénéficie désormais d’un meilleur accès à internet. Avant la 3G, « 12 % du trafic provenait du mobile », indiquait-il. Un chiffre qui passe à 25% après l’arrivée du « haut débit ». La 3G favorise donc l’hyperconnectivité des jeunes (et moins jeunes).

Les personnalités algériennes et Twitter

Plusieurs hommes politiques algériens possèdent déjà un compte Twitter et parmi les plus actifs, on retient les dirigeants des partis d’opposition. Notamment Soufiane Djilali, président de JilJadid, qui communique assidûment via son compte officiel (@SoufianeDjilali) ou encore Abderrazak Mokri qui dirige le MSP et qui twitte régulièrement en arabe (@abderrazakMAKRI). Pour ces membres de l’opposition, le réseau social permet de réagir en temps réel sur les faits d’actualité.

Dans le gouvernement actuel, le Premier ministre Abdelmalek Sellal (@AMSellal) peut être considéré comme le plus présent sur les réseaux. Bien que son compte Twitter soit très peu alimenté et suivi, sa page Facebook rapporte régulièrement ses activités à plus de 390 000 « followers ».

Qu’en est-il des chefs d’entreprise ?

Pas de Haddad ni de Rebrab sur les réseaux sociaux. Si certains chefs d’entreprise algériens sont présents sur le net depuis un bout de temps, à l’image de Slim Othmani (@SO_Maghreb) et Mehdi Bendimerad (@MehdiBendi ), d’autres reconnaissent tout juste la portée de ces nouveaux outils de communication. En ce mois de mars, Twitter a vu l’arrivée de deux entrepreneurs algériens : Brahim Benabdesselam (@DzSea), vice-président du FCE et Mohamed Skander (@BhSkander), président du cabinet de conseil Bravehill.

1

Pour la petite anecdote, sur cette photo tirée du compte Facebook de Bravehill, on peut voir les deux responsables en compagnie d’Arnaud Montebourg, lors de sa visite à Alger le 12 mars dernier. L’ancien ministre français leur explique qu’il est suivi par plus de 270 000 personnes sur Twitter. De quoi convaincre les deux Algériens qui créeront un compte quelques heures plus tard.

La politique et le monde de l’entreprise ne sont pas les seuls domaines qui considèrent les réseaux sociaux et les nouvelles technologies comme une aubaine pour toucher un public plus vaste et plus jeune.

La religion, à l’heure du numérique

Avec la multiplication des Smartphones et tablettes, les applications religieuses ont la côte. Que ce soit pour rappeler l’heure des prières, les heures du jeûne durant le mois de Ramadan ou pour vous aider à géolocaliser des mosquées ou des restaurants halal dans des pays à majorité non musulmane, les nouvelles technologies s’emploient désormais à faciliter la pratique quotidienne de la religion.

Disponibles sur Android, IOS ou Google Play, la plupart des applications sont gratuites et proposent des services divers et variés qui vont de la répétition des textes religieux aux quizz qui vous permettent d’évaluer vos connaissances !

Parmi les Apps les plus téléchargées, on retrouve : Muslim Pro dont le développeur revendique « 15 millions d’utilisateurs dans 215 pays ». D’autres développeurs utilisent Smartphones et tablettes pour faire découvrir la religion musulmane et éviter les « idées reçues » sur l’Islam. C’est le but de l’application L’Islam, cette religion inconnue disponible sur IOS sous forme de livre interactif. Celle-ci dispose même d’une fonctionnalité permettant aux lecteurs de poser des questions à l’auteur du livre. La numérisation des contenus permet ainsi aux utilisateurs de consulter les livres religieux, comme le Coran, directement sur leur Smartphones et cela en plusieurs langues.

La religion prend donc un tournant numérique et les musulmans ne sont pas les seuls concernés. Le Judaïsme et le Christianisme sont aussi confrontés à ces nouvelles pratiques et cette nouvelle génération de fidèles. De ce fait, certains leaders religieux suivent la tendance comme le Pape François, également chef d’état, qui fait partie des dirigeants les plus influents avec des comptes Twitter dans plusieurs langues totalisant des millions de followers.

 


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici