Le gouvernement à la rescousse de la Renault Symbol algérienne

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Info TSA. Lancée en grande pompe le 10 novembre dernier, la Renault Symbol « made in Algeria » est déjà un échec commercial. En quatre mois, la voiture n’a séduit que 2000 acquéreurs, soit 500 par mois.

À ce rythme, les ventes annuelles devraient se situer à 6000 exemplaires, très loin de l’objectif de production de 25 000 par an fixé par le constructeur.

La raison de cette bouderie des Algériens pour la première voiture produite localement serait son prix jugé trop élevé.

Le gré à gré pour acquérir des Symbol

Une situation qui inquiète déjà le gouvernement. Selon des documents consultés par TSA, le gouvernement s’apprête à acquérir massivement des Renault Symbol pour les administrations. Cette disposition est prévue dans l’accord signé avec Renault en 2012 à l’occasion de la visite du président français François Hollande. Le gouvernement algérien s’est engagé à promouvoir et soutenir la Symbol produite localement.

Et le premier à donner l’exemple est le ministère de l’Industrie et des mines. Ce dernier va acquérir des Symbol pour ses services centraux et les établissements et organismes qui sont sous sa tutelle. Au total, un millier de Symbol algériennes seront achetées à moyen terme par ce seul ministère. Les autres ministères et administrations suivront.

Pour contourner la procédure obligatoire de l’appel d’offres, le gouvernement va utiliser une disposition du Code des marchés : l’article 43 de la réglementation portant code des marchés publics, notamment l’alinéa 8, qui permet de passer des marchés de gré à gré.


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