Amar Saâdani : « Celui qui voit des menaces dans le message du président est un hors-la-loi ! »

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La guerre des mots continue entre le pouvoir et l’opposition. Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, ne voit pas de menaces contre l’opposition dans le message du président, Abdelaziz Bouteflika. « Celui qui a vu des menaces dans ce message est le hors-la-loi qui se réunit sans autorisation, qui a un discours visant l’escalade et qui provoque », affirme-t-il dans une déclaration à TSA.

« Celui qui voit dans ce message des menaces a peur de ce qu’il fait car ceux qui font de la politique dans le cadre de la loi n’ont vu aucune menace », a-t-il ajouté.

Le patron du FLN est revenu sur le message du président du 19 mars dans son discours prononcé à l’ouverture de la conférence régionale. Un message que « certains ne comprennent pas très bien », selon lui, « que certains ne savent pas expliquer » et que « d’autres lui donne intentionnellement une fausse explication ».

« Le président parle de l’application de la loi. Qui a peur de l’application de la loi à part les hors-la-loi ? Quand il parle de fermeté, celle-ci passe par la loi et la justice », soutient-il.

Le président de la République est « contrarié » par la politique de « clownerie » pratiquée par « certains partis qui n’ont pas de bases populaires », dit Amar Saâdani. Il affirme que le président a envoyé un « message au contenu nationaliste ». « Il a parlé de l’unité nationale. Ce n’est pas une menace. Il a parlé de la sécurité du pays puisque c’est le chef suprême des forces armées, le premier magistrat et le président de la République. On a vu ce qui nous entoure. Comment des ONG ont pu manipuler dans des pays grâce à des personnes se trouvant à l’intérieur de ces pays ».

Le chef de l’Etat « a appelé au calme et envoyé un message à ses amis d’In Salah. Il a envoyé un message aux sages, aux notables, aux Zaouias pour qu’ils remplissent leurs rôles et qu’ils ne permettent pas que les citoyens soient victimes de tromperies et de manque de conscience », estime M. Saâdani qui assure que le président « est inquiet, comme le sont les autres nationalistes, pour le pays parce que la période (que nous traversons, ndlr) n’est pas facile ». « Le président a mis en garde, avec force, parce  la question a dépassé les lignes rouges », conclut-il.


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