La 18e édition du salon international de l’automobile a été inaugurée en grande pompe, ce mercredi 18 mars. Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb est arrivé aux environs de 13h30 pour donner le coup d’envoi aux côtés de Mourad Oulmi, président de l’AC2A, l’association des concessionnaires. Un dispositif sécuritaire important a été mis en place en prévision de la venue du ministre. Des dizaines de policiers, gendarmes et un hélicoptère sillonnaient la SAFEX.
Le ministre a procédé à l’inauguration au niveau du stand de Renault. Une façon de valoriser la Symbol (Made in Algeria). M. Bouchouareb a par la suite pris place au sein de plusieurs modèles de la marque française, en commençant par la Symbol algérienne.
Cette visite ministérielle intervient dans un contexte particulier, peu de temps après l’approbation du nouveau cahier des charges, n’ayant pas fait l’unanimité auprès des concessionnaires automobiles.
2000 Symbol made in Algeria vendues
Guillaume Josselin, P-DG de Renault Algérie, s’est dit « satisfait » des ventes enregistrées sur la voiture qui sort de l’usine d’Oran. 2000 véhicules se sont écoulés depuis l’inauguration de l’usine en novembre 2014, selon le P-DG. 52 Renault Symbol sont fabriquées tous les jours sur le site qui emploie 350 salariés algériens dont 50% de femmes.
Cette cadence pourra être augmentée afin de répondre à une demande croissante des consommateurs algériens, a ajouté Guillaume Josselin. La filiale de la marque française attend notamment le lancement du crédit à la consommation. Renault mise sur le prix de vente de la Symbol qui s’affiche exceptionnellement à un million soixante-dix-neuf mille dinars à l’occasion du salon. « C’est un prix très compétitif », a estimé le P-DG.
Le public répond présent
Le public était fortement présent lors de ce rendez-vous annuel tant attendu. Des centaines de personnes ont pris d’assaut les différents stands des exposants.
A l’instar du stand de Sovac, où il était difficile de se frayer un chemin. Plusieurs personnes se sont pressées pour découvrir les nouveautés, essayer les classiques ou simplement se prendre en photo devant des Porsche.
Certains visiteurs arrivent de très loin, c’est le cas de quatre hommes, âgés de la quarantaine, venus spécialement de Souk Ahras. Le groupe, assis à même le sol, attendait impatiemment l’ouverture du stand Renault, fermé au public en attendant l’arrivée du ministre. L’anarchie régnait à l’entrée de la SAFEX, plus de places de parking disponibles et des bouchons à perte de vue, de quoi agacer de nombreux visiteurs.
