Les enseignants universitaires marchent à Tizi Ouzou, le risque d’une année blanche se profile

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Plusieurs centaines d’enseignants universitaires ont pris part ce lundi 2 mars, à la marche initiée par le conseil national des enseignants universitaires, CNES  de Tizi Ouzou. But : protester contre le silence persistant des autorités locales et nationales après trois semaines de paralysie quasi totale de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou par la grève enclenchée depuis le 11 février dernier.

« Les enseignants sont en grève », « Stop à la destruction de l’université, à la dévalorisation des diplômes, et au bradage de la formation »,  » Pas de promesses, on veut des solutions »,  » Les enseignants universitaires : Un salaire de 47 000 DA , 25 000 DA de location = 22 000 DA. Un salaire de misère » sont les principaux slogans écrits sur des banderoles brandies par les enseignants dont la marche s’est ébranlée du portail du campus Hesnaoua pour se diriger vers le siège de la wilaya en empruntant les artères principales de la ville de Tizi Ouzou.

Le CNES qui compte élargir son mouvement de protestation a appelé également à un rassemblement devant le ministère de l’Enseignement supérieur, le 9 mars prochain.

Depuis la rencontre qui a eu lieu le 10 février dernier entre les représentants du CNES et le ministre de l’Enseignement supérieur à l’hôtel Amraoua et qui s’est soldée par un échec, aucune amorce de dialogue n’a eu lieu entre les deux parties à l’effet de désamorcer la crise qui secoue l’université. Le risque d’une année blanche n’est désormais pas à écarter.


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