Conférence du consensus du FFS : Amara Benyounès pose ses conditions

ffs

La participation des partis au pouvoir à la conférence du consensus national du FFS s’éloigne. Après le FLN, le RND, TAJ, c’est au tour du MPA d’Amara Benyounes de poser ses conditions. Á savoir : la non-remise en cause de la légitimité des institutions et la non-participation des anciens responsables du FIS dissous exclus par la Charte pour la paix et la réconciliation.

Á l’issue d’une réunion de plus d’une heure avec les responsables FFS ce dimanche 15 février à Alger, M. Benyounes n’a annoncé aucune décision concernant la participation ou non de son parti à la Conférence du FFS. Il a simplement précisé que la réponse sera donnée par le Bureau national du parti. « Le FFS a répondu à nos questions et la décision sera prise, la semaine prochaine, par le Bureau national du parti », a-t-il dit.

Divergences

Mais au cours d’un point de presse, les déclarations du premier secrétaire du FFS Mohamed Nebbou et celles de Benyounès laissaient clairement apparaître certaines divergences. « Je pense que dans les prochains jours les partis vont faire des concessions », a avancé M. Nebbou avant d’ajouter : « on arrivera à des résultats pour préparer ensemble cette Conférence ».

Un avis que Benyounes ne semble pas partager. Interrogé par les journalistes sur les éventuelles concessions que pourrait consentir le MPA, il a répondu : « Ce n’est pas une question de concessions ! Non, le problème ne se pose pas ainsi ». Selon l’un des participants à la réunion, les deux parties divergent sur la « participation des anciens responsables du FIS dissous ».

« La date du 24 février n’est qu’une proposition »

Le FFS accepterait-il donc les conditions posées par le FLN, TAJ et le MPA pour obtenir leur participation ? Mohamed Nebbou préfère éluder la question en affirmant : « On est condamné à réussir cette Conférence et nous pensons que c’est la seule réponse pour relever tous les défis, politiques, économiques et sécuritaires », a-t-il insisté.

Mohamed Nebbou se dit toujours « optimiste ». « Nous sommes toujours dans la méthode. C’est une démarche collective et consensuelle. On savait que la mission était complexe mais nous allons persévérer », a-t-il dit. Sur la date avancée ( 23 et 24 février) de la tenue de la Conférence du consensus, M. Nebbou a assuré qu’il ne s’agissait que d’une « proposition ». « Nous allons prendre le temps qu’il faut », a-t-il déclaré.


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