Affaire JSK-CAF : Le silence étrange de Raouraoua

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Grâce à l’obstination, l’endurance et la perspicacité de ses dirigeants, la JSK a fini par obtenir gain de cause dans son affaire l’opposant à la CAF. Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) à Lausanne lui a rendu justice en déboutant l’instance d’Issa Hayatou dont les sanctions contre le club algérien sont « annulées avec effet immédiat ».

Le TAS estime que « la procédure disciplinaire menée par les instances de la CAF, n’était pas conforme aux règles de la CAF, la décision attaquée ayant été prise sans que les représentants du club JSK n’aient été entendus ou même informés de la procédure en cours ».

La JSK avait été exclue par la CAF de toutes les compétitions continentales au lendemain de la mort de son attaquant Albert Ebossé, tué par un projectile à l’issue d’un match de Ligue 1, le 23 août dernier à Tizi Ouzou.

La JSK doit donc être repêchée, même si le programme des compétitions africaines inter clubs dont le coup de starter est prévu ce week-end, est déjà établi.

Cette décision ravira certainement les supporters kabyles qui voient ainsi leur équipe rétablie dans ses droits de participer aux joutes africaines. En revanche, la FAF n’a pas jugé utile de réagir pour le moment. Pas le moindre commentaire sur son site. Un silence étrange. Pourtant, elle doit en principe se réjouir du verdict du TAS, car il s’agit de la réhabilitation d’un club algérien injustement sanctionné. À moins que l’instance dirigée par Mohamed Raouraoua ne soit « complice » dans cette affaire, comme l’ont laissé entendre des dirigeants de la JSK.

En tout cas, la FAF est dans l’obligation de se prononcer et de sortir de son mutisme. Elle ne peut plus se cacher derrière sa « neutralité ».


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