Éducation nationale: les enseignants en grève, les parents d’élèves mécontents

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Les syndicats de l’éducation sont passés à l’action. Plusieurs établissements scolaires sont paralysés suite à une grève déclenchée, ce mardi 10 février, par la Coordination de syndicats de l’éducation (CSE). Le taux de suivi est « appréciable », affirme Meziane Meriane, porte-parole du Snapest.

La grève a été suivie dans les 48 wilayas, a-t-il précisé. La revendication principale de la CSE est la révision du statut particulier de l’enseignant. Cette grève est le résultat du « laxisme », du ministère de l’Éducation, selon M. Meriane. « La ministre n’a fixé aucun délai pour la satisfaction de nos revendications », a-t-il expliqué. « Si nous avions eu une date précise, nous aurions renoncé à la grève », a ajouté le syndicaliste. La grève se poursuivra demain. « Après ces deux journées de protestation, chaque syndicat réunira son conseil pour décider des actions à venir », selon le porte-parole du Snapest.

La CSE est composée de sept syndicats. Le Snapest, Cnapest, Unpef, SNTE, Satef, Snapap, Cla. Le Cnapest a préféré faire cavalier seul. Il prévoit une grève d’une journée renouvelable le 16 février prochain.

Les parents d’élèves dénoncent

Khaled Ahmed, président de l’Union nationale des associations de parents d’élèves, dénonce cette grève. « Nous sommes contre cette grève qui bafoue les droits des élèves et des parents d’élèves », a-t-il déclaré à TSA. Selon lui, cette grève est survenue dans un moment très « sensible ». « On est aux portes des compositions du deuxième semestre et d’importants retards ont été enregistrés dans le programme à cause des intempéries », a-t-il souligné. Pour le président de l’Union nationale des associations de parents d’élèves, la démarche des syndicats n’est pas « logique ». « La ministre est ouverte au dialogue, pourquoi alors recourir à la grève ? », s’est-il interrogé.


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