« SwissLeaks » : que risquent les Algériens qui ont des comptes en Suisse ?

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Farouk Ksentini est avocat et président de la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’Homme (CNCPPDH). Il explique dans cette interview ce que risquent les Algériens impliqués dans l’affaire « SwissLeaks ».

Des centaines d’Algériens sont impliqués dans l’affaire « SwissLeaks », Un commentaire ?

Je suis abasourdi par le nombre d’Algériens impliqués dans cette affaire. Il s’agit, probablement d’importateurs qui procèdent à la surfacturation. L’argent amassé grâce à la surfacturation est placé dans des comptes à l’étranger.

Que risquent ces personnes ?

Il s’agit là de transfert illicite d’argent et de fraude fiscale. Ils risquent gros. La sanction peut aller de quatre à cinq ans de prison voir plus du moment qu’on peut considérer qu’ils portent atteinte à l’économie du pays. Sans compter également la confiscation de leurs biens.

Est-ce que les personnes impliquées seront soumises à la loi algérienne ?

Les Algériens habitant en Algérie seront soumis à la loi algérienne. Pour les Algériens installés à l’étranger chacun va être jugé dans le pays où il réside.


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