Un malade atteint de la gripape H1N1 (porcine), est décédé à Paris où il était hospitalisé, a-t-on appris ce mercredi 3 février, de sa famille. Le défunt, avait été hospitalisé à l’hôpital de Beni Messous avant d’être transféré en France par sa famille qui accuse les services hospitaliers de donner « des directives aux différents services de ne plus déclarer les cas de mort par le virus H1N1 ». Ce que réfute le ministère de la santé. « De telles accusations relèvent de l’ineptie », a déclaré à TSA Slim Belkacem, chargé de communication au ministère de la Santé. Des directives ont été données aux différents directeurs de santé de wilayas afin de rendre publiques tous les cas de décès liés à la grippe saisonnière, selon M. Belkacem. « Il n’y’a aucune rétention de l’information », a-t-il insisté.
Le chargé de communication explique que la famille du défunt a fait sortir le malade de l’hôpital de Beni Messous contre avis médical. « Nous compatissons avec la douleur de la famille, a-t-il dit.
« 1500 à 2000 morts par an »
M. Belkacem ne nie pas l’existence du virus H1N1. « Il s’agit bel et bien de cas de décès liés à la grippe saisonnière », a-t-il expliqué. La grippe contient plusieurs souches. « La grippe saisonnière de cette année contient un virus de type B et deux autres virus de type A, à savoir H1N1 et H3N2 », a-t-il souligné, en expliquant que le vaccin établi par l’OMS a été fait sur cette base. Des cas de grippes de type A ont été enregistrés en Algérie alors qu’aucun cas de type B n’a été détecté, a précisé M. Belkacem.
Trois à six millions de formes graves de grippes saisonnières sont enregistrées dans le monde, annuellement, selon notre interlocuteur. « 250 000 à 500 000 des cas enregistrés décèdent », précise-t-il. Concernant l’Algérie « deux millions de personnes sont atteintes chaque année de grippe saisonnière », a précisé M. Belkacem. « Certains cas font des complications sévères dues à des pathologies dont elles souffraient déjà. 1500 à 2000 parmi ces personnes décèdent», a-t-il ajouté.
