Soldes d’hiver à Alger : un début anarchique !

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C’est parti pour les soldes de janvier ! Pancartes et affiches sont placardées sur les vitrines pour annoncer les réductions, à la rue Didouche Mourad. Une fois les portes de magasins franchis, l’enchantement laisse place à la déception.

Anarchie !

DSC_001 1En Algérie, les soldes sont autorisées deux fois par an ; en janvier et juillet, selon le décret exécutif n° 06-215 du 18 juin 2006. La pratique tarde cependant à rentrer dans les mœurs des commerçants algériens et chacun s’organise à sa manière. Alors que certains affichent des remises allant jusqu’à 70%, d’autres n’ont toujours pas commencé les réductions.

L’organisation n’est pas la première chose qui saute aux yeux et un sentiment d’anarchie règne. Il y a d’abord les prix qui ne sont pas systématiquement affichés rendant impossible la comparaison pré et post-soldes. Pour le client, il n’y a donc plus aucun moyen de savoir si la bonne affaire est réelle, d’autant plus que les commerçants ne se gênent pas pour changer les prix selon la tête du client. « Les prix sont hors de portée. On ne peut pas dire que ce soient des soldes », se plaint une fille d’une vingtaine d’années avant d’ajouter « les soldes, c’est à l’étranger pas en Algérie ».

Ce qu’il est bon de constater à la fin de la journée, c’est que les gens ne se ruent pas sur les enseignes. La plupart des magasins sont vides et les quelques téméraires affichent déjà leur découragement.

Mais à l’inverse, d’autres enseignes mettent les moyens, en indiquant les prix originaux et soldés directement sur les produits. Par ailleurs, ces magasins font aussi l’effort d’augmenter leurs effectifs afin d’améliorer l’accueil des clients.


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