Arrêté par l’armée à El Ouana dans la wilaya Jijel, le terroriste Ali Smïl dit Soheib a avoué qu’il « n’avais jamais imaginé qu’il se ferait prendre les armes à la main ».
« Je marchais et j’étais munis de mon arme. Les militaires m’ont surpris. Je me suis retrouvé ligoté (…). Je n’ai jamais imaginé que je me ferais prendre mon arme à la main. Je me suis toujours dit que je vais tirer », a-t-il raconté.
Monté au maquis en 1993, Soheib a également affirmé qu’il a été bien traité par les militaires. « Ils m’ont bien traité », a-t-il dit, en ajoutant qu’il était au courant de l’existence de la loi pour la réconciliation nationale. « Je n’avais pas l’intention de descendre du maquis », a-t-il reconnu, avant de lancer un appel à ses acolytes toujours au maquis pour déposer les armes afin de réintégrer la société.