Manifestations dans le Sud : des partis et des associations dénoncent

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Deux partis politiques, Ennahda et le RCD, l’association RAJ et le mouvement Barakat ont exprimé leur soutien au mouvement de protestation contre l’exploitation du gaz du schiste au Sud du pays.

Non à la répression !

Le RCD dénonce « la répression » que subissent les manifestants. « Le RCD condamne avec la plus grande fermeté la répression qui s’abat sur les populations du Sud », écrit le parti dans un communiqué. Le parti politique qui fait état d’un mort et d’une dizaine de blessés lors des manifestations à In Salah, a estimé que  « ce bilan tragique vient confirmer l’impasse d’un système autiste ». Le RCD avertit sur « les périls qui pèsent sur la Nation à cause d’une politique qui redistribue la richesse nationale en fonction des rapports de forces, construits et entretenus par les clans au pouvoir ».

Ennahda, pour sa part, refuse que les habitants du Sud « payent le prix de l’échec de la politique économique de l’Etat ». Il accuse le pouvoir de céder à des pressions étrangères. « La décision politique d’exploiter le gaz de schiste est le résultat de pressions étrangères et non une priorité économique à l’heure actuelle ».

L’association RAJ apporte son soutien «  indéfectible »  au  mouvement de protestation contre l’exploitation du gaz du schiste. Elle dénonce « toutes les voix qui utilisent la carte de la main étrangère pour discréditer et étouffer à chaque fois toute action citoyenne ».

Le Mouvement Barakat exprime également sa solidarité avec les manifestants. Il « invite tous les Algériens soucieux de l’avenir de leur pays à faire barrage à ces méthodes avilissantes d’exploitation, dignes des pratiques coloniales ».

Pour sa part, Ali Benflis, dans une déclaration, dénonce l’absence de débat sur le gaz de schiste. « Le gouvernement a cru pouvoir procéder de manière unilatérale et autoritaire et se dispenser de l’explication et de la consultation que requiert la sensibilité d’une telle décision », écrit-il.

« Les événements de In Salah ne sont que la conséquence directe et logique de ces pratiques et de ces comportements qui ne prennent en ligne de compte, ni les mises en garde de l’expertise nationale, ni les préoccupations et les inquiétudes exprimées par les citoyens », ajoute l’ex-candidat à la présidentielle.
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