Dans une note adressée le 22 décembre aux banques de détail et au Trésor public, la Banque d’Algérie (BA) annonce que les billets de 10, 20, 100 et 200 DA émis entre 1981 et 1983 seront retirés de la circulation le 31 décembre 2014.
Un retrait progressif ?
Dès la rentrée 2015 et suite à un règlement datant du mois de novembre dernier, ces coupures seront exclusivement échangées par des billets plus récents pendant une période de 10 ans à compter du 31/12/2014. Les billets concernés faisaient régulièrement l’objet de critiques pour leur mauvaise qualité. De ce fait leur retrait de la circulation fait depuis longtemps l’objet de discussions. Dans ce sens, les coupures les plus anciennes ont été progressivement remplacées par de nouveaux modèles ou des pièces de monnaie. Dès le 1er janvier, les commerçants et entreprises seront donc en droit de refuser ces billets, mais certains n’attendent pas l’échéance prévue…
La Banque d’Algérie, seule habilitée pour les échanges
Le communiqué émis par la BA a provoqué la panique chez les commerçants et les entreprises. Certains d’entre eux refusaient déjà les coupures concernées lors des transactions commerciales entre professionnels et particuliers ces dernières semaines. Cette situation provoque également l’affluence vers les guichets des agences locales. La Banque d’Algérie, qui est la seule habilitée à reprendre ces billets, risque de crouler sous les demandes lors des semaines à venir alors que la BA ne dispose au mieux que d’une agence dans chaque wilaya.
L’échéance fixée au 31 décembre encombrera certainement les agences de la Banque centrale. Certains se demandent s’il n’aurait pas été plus opportun d’instaurer un délai plus long pour échanger les billets concernés auprès de tous les établissements bancaires du pays. Il n’en reste pas moins que les citoyens algériens auront jusqu’au 31 décembre 2024 pour remplacer leurs vieilles coupures sans formalités particulières auprès de la Banque centrale.