Bouchouareb réaffirme le maintien de la règle 49/51 et son élargissement au commerce

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Le nouveau code des investissements devrait être soumis au Parlement au plus tard en mars 2015, a déclaré, lundi 29 décembre, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb. « Le projet est au niveau du gouvernement. Il sera soumis aux différents ministères à partir de janvier. Il passera, on l’espère, au Parlement, février, au plus tard, mars », a-t-il affirmé à la presse en marge de la visite effectuée au Salon de la production nationale à la Safex.

Pas de révision de la règle 49/51

Le ministre est toutefois catégorique : la règle 49/51% ne sera pas revue y compris pour les secteurs stratégiques. « Tout le monde continue de parler de quelques chose qui a été réglée depuis longtemps. Le 51/49% est et le restera. Non seulement elle reste mais elle va même être renforcée et élargie au marché de gros et de commerce, parce que c’est par ce biais qu’on est en train de nous faire siphonner nos recettes en devises », ajoute le ministre. Le FCE réclame la révision de la règle 49/51 pour la limiter uniquement aux secteurs stratégiques.

La règle 49/51 élargie au commerce

Selon lui, « Toutes ces entreprises rentrées par ce canal qui n’était pas protégé et qui aujourd’hui opère sur le commerce extérieure inondent le marché par des produits non conformes aux normes et c’est ce qui fait gonfler la facture en devise des importations », a-t-il souligné. Qu’en est-il des secteurs stratégiques ? Sera-t-il épargné par cette règle dans le nouveau code des investissements ? « Cette approche aurait été intéressante si nous n’avions pas les moyens de nous développer nous-mêmes. »

Selon le ministre, « le secteur public a été assaini et doté des moyens financiers pour son développement. Idem pour le privé aussi avec la mise en place prochaine de la caisse de garantie qui va favoriser davantage l’octroi des crédits ». Sur l’investissement étranger, Bouchouareb se montre confiant. « Je crois que les IDE se portent très bien. Il y a de grandes opérations d’IDE à l’instar de ce qu’on fait dans l’énergie, l’électricité et l’automobile. Pour ces projets le problème (règle 49/51) n’a jamais été posé ».

Le gel du recrutement concerne la fonction publique

En ce qui concerne la PME, « la capacité algérienne, les nouvelles orientations du gouvernement et les moyens mis en place permettront aux entreprises d’évoluer toutes seules », martèle-t-il.

Le ministre a reconnu la difficulté rencontrée par le gouvernement dans la mise en œuvre du programme pour le développement des PME. « Nous avons fait un audit de l’Agence nationale de développement de la PME, nous avons recensé ses faiblesses, ce qui nous a permis de lui donner une nouvelle organisation qui lui permettra d’accomplir sa mission », précise-t-il.

Enfin, le ministre a annoncé que le gel du recrutement concerne uniquement la fonction publique. « Les entreprises économiques sont libres de recruter chacune selon ses besoins », a-t-il dit.


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