De plus en plus de voix s’élèvent pour exiger l’ouverture d’une enquête sur la mort du wali d’Annaba, Mohamed Mounib Sendid. « Beaucoup de choses se disent à Annaba concernant sa mort », indique d’emblée à TSA, Abdellah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD). « J’ai alors dit qu’il est indispensable d’ouvrir une enquête pour s’assurer que sa mort était naturelle. Et que s’il y a une partie à l’origine de ce décès, il faut lui demander des comptes », ajoute-t-il.
Dans une déclaration à TSA, Abderrezak Mokri, président du MSP, estime que « s’il y a beaucoup de choses qui se disent autour du décès du wali d’Annaba, la moindre des choses est l’ouverture d’une enquête ».
Samedi, Sofiane Djilali, président de Jil Jadid, avait réclamé une commission d’enquête du DRS « pour faire toute la lumière sur la mort du wali d’Annaba ». « C’est à Gaïd Salah, le vice-ministre de la Défense, de diligenter cette enquête pour débusquer la mafia du foncier dans la wilaya d’Annaba. Il s’agit de la mort d’un commis de l’État », a-t-il insisté.
Jeudi, c’était Louisa Hanoune, Secrétaire générale du PT, qui qualifiait le wali d’Annaba de « martyr de la lutte contre la mafia du foncier ». « Le cœur de cet homme sincère, honnête et soucieux de la préservation des biens publics n’a pas supporté les pressions d’enfants de responsables », a-t-elle dénoncé avant d’ajouter : « Il a été un martyr de la résistance à la mafia du foncier qui a bloqué les projets de logements à Annaba ».
Mohamed Mounib Sendid est mort le 23 décembre dernier à Paris où il avait été hospitalisé suite à un malaise cardiaque.
