Présidentielle en Tunisie. Le RCD salue une « performance citoyenne »

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Le RCD salue la « performance citoyenne » des Tunisiens à l’occasion du deuxième tour de l’élection présidentielle qui a eu lieu ce dimanche 21 décembre. « En dépit des appréhensions entretenues par ceux qui lient la stabilité des Nations aux bourrages des urnes, le scrutin s’est déroulé dans des conditions de calme et de régularité remarquables », indique le parti dans un communiqué publié ce dimanche 21 décembre. « Le RCD salue cette performance citoyenne qui est aussi une avancée qui ne maquera pas d’en inspirer d’autres dans la région », ajoute-t-il.

Le RCD estime que cette élection donnera au président tunisien élu « une légitimité et une crédibilité politiques incontestables à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Le parachèvement de ce processus, par ailleurs marqué par des moments de reculs et d’incertitudes, a été possible grâce à la maturité et la responsabilité des partis et de la société civile qui n’ont jamais négocié l’exigence de la souveraineté du peuple », rappelle le parti.

Le RCD voit en cette élection une « victoire de la démocratie » et assure qu’elle constitue « un désaveu pour les autocrates qui comptent toujours régenter la vie de leurs concitoyens. L’expérience de notre voisin de l’Est prouve qu’une alternative démocratique et pacifique est possible malgré la répression et les dénis de justice longtemps subis par les militants politiques et les populations en général ».

Instance nationale de gestion des élections

Dans son communiqué, le RCD indique que rien n’aurait été possible en Tunisie « sans l’instance indépendante de gestion de tout le processus électoral ». Le parti renouvelle ensuite son attachement à « l’institutionnalisation d’une instance nationale indépendante et permanente chargée de la gestion des élections et d’un observatoire national des élections » qui a, selon lui, « le soutien de la majorité des acteurs politiques crédibles ».

Le RCD se dit convaincu que « le combat patriotique passe par la consécration de la souveraineté du peuple algérien ; ce qui passe par la fin des fraudes électorales et l’affectation de quotas aux clientèles et aux faire-valoir du système ». Il rappelle qu’il « travaille pour le consensus et la convergence des forces patriotiques en Algérie afin de parvenir au plus vite à l’instauration d’une transition démocratique et pacifique ».


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