L’Algérie va autoriser les investissements étrangers dans la production de maïs

téléchargement (2)

L’Algérie, grande importatrice de maïs, s’apprête à autoriser les investissements étrangers dans la production de maïs, annonce l’agence Reuters jeudi 11 décembre. Citant le Secrétaire général de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), la même source affirme que le pays vient d’entamer, cette année, la production de maïs destinée à être commercialisée.

L’Algérie a importé 3,2 millions de tonnes de cette céréale en 2013, pour plus de 890 millions de dollars, selon Reuters. La production nationale s’élève à 3,4 millions de tonnes cette même année, en baisse de 1,5 millions de tonnes par rapport à 2012 à cause de la sécheresse qui sévit ces derniers temps, toujours selon la même source. Reuters note que l’essentiel de la consommation de maïs en Algérie est dédiée à l’élevage animal.

L’Algérie, qui offre des avantages fiscaux et des prêts bancaires afin d’encourager les agriculteurs à produire du maïs, notamment dans le Sud du pays, compte également sur la participation d’investisseurs étrangers pour « booster » sa production nationale et réduire la facture des importations de cette denrée.

Pour remédier au caractère instable des récoltes, tributaires d’une pluviométrie aléatoire, l’Algérie compte doubler la surface de terres agricoles irriguées, pour atteindre 2 millions d’hectares d’ici 5 ans.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici