L’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), branche locale de Transparency international, ne pourrait pas célébrer, demain lundi 9 décembre, la journée mondiale de lutte contre ce phénomène en Algérie.
La cause ? « Nous avons déposé une demande à la wilaya d’Alger depuis deux semaines pour l’organisation d’une réunion publique. Et à l’heure où je vous parle, nous n’avons reçu aucune réponse », affirme Djilali Hadjadj, porte-parole de l’organisation. « Jeudi, nous nous sommes déplacés au ministère de l’Intérieur pour qu’il intervienne auprès de la wilaya d’Alger », ajoute-t-il.
Un refus systématique
Djilali Hadjadj a également contacté le ministère de la Justice et les organes de prévention et de lutte contre le terrorisme pour s’informer sur ce qu’ils ont prévu pour cette journée. « Nous n’avons pas obtenu de réponse », dit-il. « Toute activité publique autour de la corruption reçoit une fin de non-recevoir systématique », dénonce Djilali Hadjadj. La campagne pour la 11e édition de la journée mondiale de lutte contre la corruption sera placée sous le thème de « Rompez la chaîne de la corruption ! ».
Dans le rapport de Transparency international de 2014, l’Algérie s’est classée 100e. Elle a perdu six places par rapport à l’année dernière, où elle était déjà classée 94e.