Le ministre des Ressources en eau, Hocine Necib en visite ce dimanche 7 décembre à Tizi Ouzou, a affirmé que son secteur figure parmi les secteurs qui ne seront pas affectés en cas de restrictions budgétaires.
C’est la première fois depuis la dernière chute des cours du pétrole, après l’échec de la réunion de l’Opep, qu’un ministre parle aussi clairement de possibles restrictions budgétaires. Depuis plusieurs mois, le discours du gouvernement évite soigneusement les mots : rigueur et restrictions budgétaires.
Le ministre a assuré que « tous les scénarios prévus par le gouvernement en cas de chute des prix du pétrole épargnent le secteur des ressources en eaux ». « Ce secteur figure parmi les secteurs primordiaux qui ne doivent pas être touchés », a-t-il ajouté.
Ce qui implique, a-t-il expliqué, la poursuite normale du programme d’investissement dans le secteur.
Un taux de remplissage de 68%
S’agissant de l’inquiétude née de la faiblesse de la pluviométrie, le ministre a déclaré que le taux de remplissage des barrages est de 68%. Seuls deux barrages, ceux de Bordj Bou Arreridj et de Souk Ahras, connaissent pour le moment des problèmes de remplissage, a-t-il affirmé.
Pour le ministre, avec une capacité totale de 8,5 milliards de m3 dont dispose le pays, l’incidence du retard dans les chutes de pluie est minime. Le ministre n’a toutefois pas évoqué l’incidence de cette faiblesse de pluviométrie sur l’agriculture.
