2014, « une année triste pour les droits de l’Homme en Algérie»

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La Ligue algérienne de défense des Droits de l’Homme (LADDH), aile de Me Benissad, a estimé ce samedi 6 décembre que 2014 a été une année « triste » pour les droits de l’Homme en Algérie. «Concernant la situation des droits de l’Homme, le Conseil national constate avec regret la restriction des libertés collectives et individuelles à tous les niveaux et sur l’ensemble du territoire national. Indéniablement, l’année 2014 est une année triste pour les droits de l’Homme », relève la LADDH dans un communiqué.

Tout en rendant hommage aux défenseurs des droits de l’Homme « qui ont connu une année éprouvante, intense, avec son lot d’arrestations, de censure et de procès », la LADDH note que «l’entrave continue de leur action reste un signe révélateur de la situation de non démocratie dans laquelle l’Algérie perdure ».

Favorable à la constitution d’un vrai processus de réconciliation nationale, basé sur « l’impératif de la vérité, de la reconnaissance et de la justice », la LADDH observe que la question des Harragas, des droits de la femme, des enfants et des personnes vivant avec un handicap, le Tamazight qui doit être « officialisé », les libertés syndicales, la dignité des travailleurs et des sans-emploi sont autant de questions qui doivent avoir des réponses. «L’ignorance ou le mépris des droits de l’Homme sont les sources des malheurs des sociétés », conclut le texte.

 


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