Le Premier ministre français, Manuel Valls, a estimé, ce jeudi 4 décembre, que la collaboration de l’Algérie dans l’enquête française de l’assassinat des moines de Tibhirine est « positive ». Hier, le juge Trévidic, chargé de l’enquête et les familles des victimes ont appelé le gouvernement français à faire pression sur l’Algérie, accusée de bloquer les investigations.
Le Premier ministre français, cité par le Figaro, a estimé que la visite du juge français chargé de l’enquête s’était déroulée de manière « satisfaisante ». « Une procédure judiciaire est en cours au sujet de l’assassinat des moines de Tibhirine et il ne me revient pas d’intervenir ou de la commenter », a-t-il précisé. « Mais j’observe simplement que les autorités judiciaires françaises et algériennes coopèrent de manière positive », a ajouté Manuel Valls.
Les autorités algériennes ont refusé au juge Trévidic de transférer les prélèvements faits en l’Algérie vers la France pour effectuer des analyses. Ce refus a suscité la colère du juge et des familles des victimes.