Alger : l’art descend dans les rues

graffitis

Le programme DJART’14, qui s’est tenu du 6 au 15 novembre à Alger, a permis de faire descendre l’art dans les rues de la capitale. Initié par la plateforme TCD : « Trans-Cultural Dialogues », Alger figurait comme une étape incontournable du programme itinérant qui prendra forme dans plusieurs villes du pourtour méditerranéen.

Contraction de Djazaïr, Art et « Jar » (voisin), cet événement transculturel et interdisciplinaire a été témoin de la rencontre d’artistes étrangers et d’étudiants algériens en provenance de la capitale, Constantine, Bejaia ou encore Tizi Ouzou.

Parmi ces artistes, qui ont pris d’assaut les murs de la ville, dont la place Ben Boulaid, on retrouve le graffeur franco-tunisien El Seed, dont la spécialité est la « Calligraphiti » : un mélange de calligraphie et de graffiti. Son dernier fait d’arme, la fresque géante sur une des façades de l’Institut du Monde Arabe à Paris et inaugurée en juin dernier. Affectionnant les grandes surfaces, cette fois le calligrapheur a jeté son dévolu sur un immeuble situé à l’avenue Didouche Mourad, une des artères principales de la capitale algérienne. Cette fresque murale, débutée le 28 novembre, habillera de couleur orange une façade de plus de 100m².

Regroupant plusieurs associations, TCD a travaillé en collaboration avec des spécialistes locaux pour mener à bien ce projet culturel et artistique dont le but est aussi éducatif. Ce programme, qui aide à mieux faire connaitre la culture urbaine aux Algériens, permet avant tout d’utiliser l’espace public comme un moyen de communication privilégié.


Pour commenter nos articles, rendez-vous sur notre page Facebook,
en cliquant ici