Le prix du poulet a connu une hausse variant de 20 à 25% en une semaine. Il oscille entre 340 et 360 DA le kilogramme alors qu’il ne dépassait pas 280 DA, affirme Mustapha Zebdi président de l’Association de protection des consommateurs (Apoce).
« Cette augmentation est injustifiée », selon M. Zebdi, qui dénonce la hausse « vertigineuse » qu’enregistrent, à tour de rôle, les produits alimentaires. « Il faut que cette situation cesse. Nous avons d’ailleurs pensé à organiser une journée nationale sans achats pour alerter les autorités », dit-il.
El Hadj Tahar Boulenouar, porte-parole de l’UGCAA, confirme cette hausse, en précisant que le prix du poulet a atteint les « 400 DA le kilo dans certaines régions ». Cette hausse est due, selon lui, à l’absence d’un plan de production agricole stable. M. Boulenouar explique que les prix ne peuvent se stabiliser tant que l’approvisionnement n’est pas stable.
En outre, les producteurs produisent de petites quantités pour minimiser les risques en cas de pertes, souligne-t-il. « La demande nationale est estimée à 400 millions de tonnes alors que la production ne dépasse pas les 300 milles tonnes », argumente-t-il.
Le porte-parole de l’UGCAA pointe également du doigt l’absence de coordination entre le ministère de l’Agriculture et celui du Commerce. « Ils doivent faire des prévisions pour anticiper », estime-t-il. Cette hausse va « peut-être », s’accentuer selon M. Boulenouar. « Les prix pourront grimper jusqu’à 450DA, dans les jours qui viennent », estime-t-il.
