Alexis Andres est le conseiller de la Coopération culturelle à l’ambassade de France à Alger et directeur de l’Institut français d’Algérie (IFA, ex-CCF). Dans cet entretien accordé à TSA en marge du deuxième forum de l’enseignement supérieur, ouvert, ce samedi 15 novembre, à l’École supérieure algérienne des affaires (ESAA), il affirme que la France veut accueillir plus d’étudiants algériens.
Á combien s’élève le nombre d’étudiants algériens en France ?
La communauté estudiantine algérienne en France compte vingt-deux mille étudiants. C’est la troisième communauté estudiantine d’origine étrangère après celles de la Chine et du Maroc.
Quelles sont les spécialités les plus demandées par les universités françaises ?
Il ne s’agit pas d’une demande émanant d’universités françaises. On se base sur les demandes des étudiants algériens. Il s’agit en majorité d’études dans le domaine des sciences dures et des sciences économiques et de gestion. Cela est dû au facteur linguistique, du fait que, les étudiants qui sont dans ces disciplines ont été formés en français. Mais la panoplie des formations offertes aux étudiants algériens est extrêmement large.
Y a-t-il un quota de visas pour les étudiants algériens ?
Il n’y a pas de politique de quotas. Le nombre de visas de long séjour délivrés en 2014 a augmenté de 2% par rapport à l’an dernier. Nous sommes à peu près à 3 500 visas délivrés. Notre objectif et qu’il y ait plus d’étudiants algériens qui puissent faire une partie de leur parcours d’études en France. Cela se fera avec le conseil, l’orientation et le renforcement de notre coopération dans le domaine de la recherche scientifique.
Á combien s’élève le budget que consacre la France dans le cadre de la coopération dans la recherche scientifique avec l’Algérie ?
La France octroi la première enveloppe budgétaire à l’Algérie. Elle est de près de trois millions d’euros annuellement. Ce sont des crédits mis sur des programmes développés par l’ambassade de France en Algérie.