Des demandeurs de logements ont procédé, ce lundi 10 novembre, pour la seconde journée consécutive, à la fermeture de l’entrée du siège de la wilaya ainsi que deux axes importants du centre-ville. Les manifestants ont usé de pneus en flammes, de grosses pierres et autres objets métalliques pour barricader ces rues.
Les manifestants sont essentiellement issus de deux sites constitués d’habitations précaires situés à proximité du siège de la wilaya. Il s’agit des sites Mokadem et du Croissant rouge. Les deux endroits totalisent près de 200 familles vivant dans des habitations où aucune condition de vie décente n’est offerte.
Les eaux usées, les infiltrations des eaux de pluies et la prolifération de rats font partie de la vie quotidienne de ces habitants auxquels les autorités ont promis un relogement dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire. Un relogement qui devait intervenir durant le début de l’été avant qu’il ne soit reporté à plusieurs reprises accentuant la colère des concernés.
Jusqu’à ce lundi en fin de journée, aucune intervention pour déloger les manifestants n’a été enregistrée. Aucun responsable n’est allé à la rencontre des manifestants qui ont décidé de poursuivre leur action jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.
