Transition politique : la CNLTD appelle les Algériens à l’accompagner

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Les membres de l’Instance de concertation et de suivi de la CNLTD appellent le peuple algérien à « l’accompagner » dans leur projet de transition démocratique. « La transition démocratique à laquelle nous appelons et pour laquelle nous nous mettons à votre service n’a de sens que si le peuple, dans toutes ses composantes, sa jeunesse et ses élites (…) est convaincu de sa justesse et de la sincérité des femmes et des hommes qui l’animent », affirment-ils dans un appel diffusé, ce dimanche 2 novembre.

Les membres de l’instance invitent le peuple à « l’accompagner dans son action pour que l’avenir de l’Algérie soit fondé sur la construction d’un destin collectif destiné à assurer aux algériennes et aux algériens les conditions d’une prospérité partagée dans une Algérie forte, stable et juste ».

Pour cette instance, la célébration du 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération est « une occasion privilégiée pour appeler à prendre conscience de la gravité de la situation que vit l’Algérie (…) Notre pays a engrangé, ces quinze dernières années, des recettes colossales jamais égalées depuis le recouvrement de l’indépendance nationale », précisent-ils. 

Une manne financière « qui échappe à toute forme de contrôle populaire ou institutionnel », selon eux, et qui « n’a servi ni le développement du pays, ni garanti une paix sociale ». 

Les membres de l’Instance rappellent l’interdiction des rencontres avec la population par « le pouvoir politique ». Chose qui « entrave l’action politique des partis politiques et muselle la liberté d’expression à travers les différentes formes de pressions qu’il exerce notamment, sur la presse indépendante », soulignent-ils.

Selon eux, les derniers événements à Ghardaïa, à Alger et dans d’autres régions du pays « viennent conforter » leurs « craintes » et leurs « mises en garde sur les risques avérés que la crise du régime politique se transforme en crise de l’État algérien ». 

Les membres de l’instance assurent, également, que l’opposition est, aujourd’hui, unie. « La Conférence de Mazafran a tenu le pari d’unir l’opposition politique, pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie indépendante, non pas autour d’une démarche partisane ou idéologique mais autour de la nécessité impérieuse d’apporter une contribution à la solution de la crise nationale », disent-ils.


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