Célébration du 1er Novembre : la police empêche un rassemblement et une marche à Alger

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Le rassemblement prévu, ce samedi 1er novembre,  par plusieurs organisations à la Grande Poste pour réclamer le droit de manifester n’a finalement pas eu lieu. Des militants ont été arrêtés par la police et emmenés au commissariat, a-t-on constaté sur place. « Nous avons été malmenés et insultés. Les autres (manifestants) ont été tabassés et embarqués par la police », témoigne Mme Bouabdellah, membre de la Coordination nationale des familles de disparus, rencontrée près de la Grande-poste.

Le rassemblement devait commencer à 10 heures. Á midi, le dispositif sécuritaire mis en place était toujours maintenu, à la place de la liberté de la presse (rue  Hassiba Ben Bouali) d’où devait démarrer la manifestation. Sur les marches et aux alentours de la place, des policiers en tenue officielle et en civil étaient déployés. Pour cette manifestation dont l’appel a été diffusé sur Facebook (la page regroupe 323 participants jusqu’à maintenant), cinq personnes ont été arrêtées par la police dont l’un des initiateurs Fares Kader Affak.

Le rassemblement de SOS disparus devant la Commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CNCPPDH) pour réclamer « vérité », « justice » et « mémoire » s’est, par contre, déroulé dans le calme, a-t-on appris auprès de Hacène Ferhati, membre de l’association. « Nous avons été encerclés par des éléments de la police en civil mais le rassemblement s’est bien passé », a-t-il assuré.


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