Abderrezak Mokri, président du MSP : « Le pouvoir applique notre plateforme de transition démocratique en Libye ! »

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Abderrezak Mokri, président du MSP, a affirmé, ce mercredi 22 octobre, que son parti soutenait la politique extérieure de l’Algérie sur la Libye et le Mali. « Nous soutenons la politique (de l’Algérie) sur le Mali et la Libye parce qu’elle appelle à une transition démocratique dans ce pays », a-t-il estimé lors d’une conférence de presse. Le pouvoir « Est en train d’appliquer notre plateforme (plateforme politique de la CNLTD, ndlr) en Libye ! », a-t-il souligné. Pour M. Mokri, le plus grand obstacle aux démarches de l’Algérie concernant la Libye demeure l’Égypte du président Sissi.

Le président du MSP a rappelé, ensuite, sa position sur la manifestation des policiers devant le palais du gouvernement puis devant la présidence de la République. « Nous avons plusieurs lectures concernant cette sortie. « Nous sympathisons avec chaque citoyen qui demande ses droits », a-t-il dit. Mais « cette manifestation prouve qu’il y a une décomposition de l’État algérien ». Sur la situation à Ghardaïa, Abderrezak Mokri a parlé d’un « échec cuisant ». « Nous sommes arrivés aujourd’hui à un purification ethnique », a-t-il dit.

Mokri est, également, revenu sur la Loi de finances pour 2015 et sur les dangers sur l’économie nationale. « Dans chaque loi de finances, nous lisons beaucoup de promesses et de grands rêves », a-t-il lancé. « Arriver à un taux de croissance de 7% est impossible malheureusement. Il est clair que nous ne sommes pas heureux (…) Certains pays ne dépensent pas tout cet argent mais ont des chiffres plus élevés », a-t-il soutenu. Évoquant la baisse du prix du pétrole, M. Mokri  a indiqué que l’Algérie risquait de revenir à l’endettement entre 2015 et 2019. « La gestion de l’économie algérienne n’est pas patriotique ! », a-t-il conclu.


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