FFS – FLN : une rencontre empreinte de respect mutuel et d’inquiétudes sur l’avenir de l’Algérie

FFS-FLN

La rencontre historique entre le FFS et le FLN a débuté peu après 14 heures au siège de l’ancien parti unique à Alger. Dans son intervention, Amar Saâdani, secrétaire général du FLN, a affirmé que le rapprochement entre les deux formations n’était pas le fait du « hasard ».

« Cette rencontre est une belle occasion puisqu’elle a lieu quelques jours avant le 60e anniversaire de la Révolution », a-t-il souligné, rappelant avoir adressé, il y a un an, une lettre à Hocine Aït Ahmed. « Cette période nécessite la participation de tous les enfants de la patrie. Nous nous rencontrons pour évaluer la situation politique. Nous sommes dans une nouvelle ère caractérisée par une accélération des évènements », a-t-il dit.

Amar Saâdani a réitéré son appel à la concertation en direction de tous les partis politiques. « Au FLN, nous accordons beaucoup d’importance à la concertation et à la coordination entre les partis politiques », a-t-il affirmé.

Mohand-Amokrane Cherifi, membre de la direction du FFS, a ensuite pris la parole. « Nous considérons que le FLN est le parti le plus important en Algérie », a-t-il dit. « Depuis 1963, Hocine Aït Ahmed a fait beaucoup d’efforts pour renforcer l’unité nationale et la démocratie », a-t-il ajouté. « Aït Ahmed m’a mis en garde sur les Printemps arabes », a affirmé M. Cherifi qualifiant les évènements de « faux printemps ».

Concernant la rencontre avec le FLN, Mohand-Amokrane Cherifi affirme que la délégation du FFS est venue avec « une page blanche » pour voir « comment partager notre expérience ensemble », avec comme objectif de « contribuer à la stabilité nationale ».

« On va leur montrer qu’on fait quelque chose de sérieux », a ajouté le responsable du FFS en parlant de la conférence de Consensus national que le parti prépare actuellement. « S’il y a plus de convergences que de divergences, on ira vers une deuxième conférence », a-t-il dit.

Amar Saâdani prend de nouveau la parole pour évoquer les menaces qui pèsent sur l’Algérie, selon lui. « Le pays est sous la menace d’interférences étrangères », a-t-il affirmé. Pour le patron du FLN, la légitimité du Président n’est pas discutable : « Le peuple a décidé. Le FLN ne discute pas dessus. Ce qu’on demande c’est de dialoguer (…) On veut un gouvernement dans lequel tout le monde participe ».


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