Le Pôle des forces du changement (PFC), le parti d’Ali Benflis, a qualifié ce vendredi 16 octobre de « légitimes » et « fondées », les revendications des policiers protestataires. Dans un communiqué publié au terme d’une réunion de coordination tenue hier, sous la direction d’Ali Benflis, le PFC estime que « la sortie dans les rues des forces de l’ordre est un indicateur inquiétant des retombés possibles de la crise économique et sociale dans laquelle le pays est plongé. »
Situation à Ghardaïa
Au sujet de la situation qui prévaut dans la wilaya de Ghardaïa en proie à de fréquentes violences intercommunautaires, le PFC pointe du doigt la responsabilité de l’État. Il exprime, par ailleurs, « sa grande surprise et son grand étonnement quant à l’insouciance et à l’inaction des institutions de la République concernées ».
Il a souligné que « la défaillance collective » de ces institutions « et leur incapacité » à assumer « leurs responsabilités pleines et entières à l’égard des citoyens à Ghardaïa » est à mettre au compte « de la crise politique générale que le pays connaît et dont le régime politique en place porte l’entière responsabilité ».
« Crise de légitimité »
Le PFC a, par ailleurs, relevé avec « une grande préoccupation la détérioration croissante de la situation politique, économique et sociale du pays ». Il a renouvelé sa profonde conviction qu’une telle détérioration se poursuivra « aussi longtemps que ne seront pas traitées de la manière la plus appropriée la crise de légitimité, la crise institutionnelle et la crise constitutionnelle produites par la vacance du pouvoir. »