L’Algérie affronte, mercredi 15 octobre à 20h30 au stade Tchaker de Blida, le Malawi pour le compte du match retour de la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2015. L’avis de Mustapha Kouici, ancien international algérien.
Après la victoire des Verts à Balantyre face au Malawi, on imagine que le match retour ne sera qu’une formalité. N’est-ce pas ?
Personnellement, je considère que le match devrait être facile contrairement à ce que croient la plupart des gens. On a bien vu le niveau de l’équipe du Malawi qui n’est pas un foudre de guerre, voire même l’équipe la plus faible du groupe, j’ajouterai même que l’Éthiopie était plus forte qu’eux. Néanmoins, en football, il ne faut pas raisonner ainsi car un match n’est jamais gagné d’avance. C’est pour cela que les joueurs devront être présents et je pense que nous allons gagner sans aucun problème.
L’EN compte neuf points à son actif, ce qui fait que même un match nul est suffisant…
Il est clair que les joueurs ne vont pas songer à un match nul car ils savent pertinemment qu’ils sont supérieurs et quand tu es supérieur sur un terrain, et que tu en es conscient, cela te pousse à t’imposer. C’est pour cela que je dis que chaque joueur devra accomplir sa mission comme il se doit. Il ne faut pas oublier que lors de la deuxième mi-temps face au Malawi, l’équipe n’a pas bien marché, chose qu’il faut souligner. Il y avait une absence totale de fond de jeu, les joueurs doivent donc redresser la barre cette fois-ci.
Justement, quelle était, selon-vous, la raison de ce relâchement en seconde mi-temps ?
Il y a plusieurs raisons, mais je crois que c’était beaucoup plus parce que l’équipe s’était contentée de son but. Elle menait 1 à 0 donc elle n’a pas cherché à faire des efforts supplémentaires. Il y avait également d’autres facteurs tels que la chaleur, le climat ainsi que le terrain. Les joueurs doivent montrer, lors du match retour, un visage différent de celui qu’ils ont montré en deuxième mi-temps du match face au Malawi.
On constate une nette progression dans cette équipe nationale, néanmoins, quelles sont les lacunes qui persistent ?
Il y a un problème de placement, mais également de concentration au niveau de la défense aussi bien au milieu que sur les côtés. Il y a également des lacunes en milieu de terrain, on constate qu’on ne sait pas encore garder le ballon alors que l’équipe en avait la possibilité. C’est là que les joueurs doivent s’améliorer et acquérir plus de rapidité dans le jeu.
