Plus d’un mois après la rentrée scolaire, les élèves issus de familles défavorisées n’ont toujours pas reçu leur prime de scolarité. D’un montant de 3 000 dinars par élève, la prime n’a pas été distribuée à cause de la grève illimitée des intendants affiliés à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef). Les grévistes demandent notamment le versement des primes de pédagogie de rendement.
Khaled Ahmed, président de l’association des parents d’élèves, précise que la solution pour que cette prime soit versée est le retour des intendants à leurs postes. « Ce sont les seuls habilités à distribuer ces primes ». Toutefois, il propose que « le Premier ministre signe une dérogation pour que les directeurs des établissements puissent distribuer cette prime à la place des intendants ». Khaled Ahmed indique que plusieurs parents à travers le territoire national attendent cette prime et se déplacent régulièrement vers les établissements de leurs enfants pour la réclamer.
Messaoud Amraoui, porte-parole de l’Unpef, indique à TSA que la grève des intendants continuera jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites par le ministère. « Nous avons eu une réunion avec la ministre, il y a un mois, mais rien n’a été fait depuis ». Concernant la prime scolaire, il indique que les intendants ne la verseront pas avant la fin de la grève et que c’est au ministère de l’Éducation d’assumer ses responsabilités. « Nous avons émis un préavis de grève de 8 jours, mais le ministère ne nous a pas répondu », dit-il. M. Amraoui annonce également une grève des enseignants affiliés à l’Unpef à partir du 21 octobre prochain.