Rassemblement de policiers à Ghardaïa : les réactions des partis politiques

Abderezzak Mokri, président du MSP : « Aujourd’hui, des institutions de l’État protestent contre des institutions de l’État. C’est quelque chose d’inexplicable. Cela dit, il est de plus en plus clair qu’il s’agit d’une défaillance du système politique. Ce qui s’est passé démontre l’existence d’un conflit de stratégies et de décisions au sommet et montre qu’il y a une  »liquéfaction » du système politique. C’est alarmant pour l’avenir du pays. »

Abdellah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD) : « La protestation a atteint les rangs de la police. Cela veut dire que le piétinement de la Constitution et des lois est devenu la règle. C’est une situation d’une extrême dangerosité qui appelle toute personne qui a un avis et qui est jalouse du pays à refuser ce pouvoir en l’appelant à écouter et à répondre positivement à l’opposition. »

Djilali Sofiane, président de Jil Jadid : « C’est ce qu’on disait avant l’élection présidentielle : une fois élu, le chef de l’État rentrera chez lui pour s’occuper de sa personne et abandonner le pays au désordre. Aujourd’hui, le désordre est en train d’inonder le pays. »

Mohamed Douibi, secrétaire général d’Ennahda : « Malgré les efforts consentis, il semble que le pouvoir est incapable de régler la situation. Quelques jours auparavant, nous avions discuté avec des militants de Ghardaïa. Ces derniers nous ont affirmé que le citoyen n’avait rien de concret. C’est le pouvoir qui assume la responsabilité de ce qui se passe puisque c’est lui qui prend les décisions. »


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