Le sélectionneur national, Christian Gourcuff, appréhende la qualité du terrain synthétique qui accueillera le 11 octobre le match entre le Malawi et l’Algérie dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la CAN 2015. Le Malawi est « dure à manœuvrer d’autant plus qu’il joue sur un terrain synthétique », a-t-il déclaré ce mardi 7 octobre à Alger lors d’un point de presse.
« On est à mi-chemin de la qualification »
« J’ai eu l’occasion de voir le Malawi jouer notamment contre le Benin en match aller. Ce que je peux dire c’est que cette équipe recèle des joueurs de qualité comme son milieu de terrain Kawendo. De plus, les statistiques montrent que cette équipe n’est pas facile à battre sur un terrain synthétique. Je connais les contraintes qu’imposent de tels terrains. On doit donc être à notre meilleur niveau pour pouvoir nous imposer », a-t-il prévenu.
Le technicien français a expliqué, par ailleurs, que l’Équipe nationale se trouve « à mi-chemin de la qualification à la CAN 2015 » et que par conséquent, il faudra « absolument avancer en remportant la double confrontation face au Malawi ».
Efficacité
Pour ce qui est du choix des joueurs sélectionnés pour ce match, Gourcuff a souligné que la liste devait être réduite de 27 à 24 joueurs, et ce « dans un souci d’efficacité ». « Quand des joueurs n’ont pas la chance de jouer, cela les pénalise mais pénalise aussi le groupe », a-t-il expliqué. Toujours concernant les joueurs sélectionnés, le coach national a ajouté : « Il y a le cas de Mehdi Zeffane qui n’a pas eu beaucoup de temps de jeu avec Lyon. Ce n’est pas le cas de Ziti (JSK) que j’ai suivi et qui a déjà été sélectionné auparavant ».
Pour ce qui est du retour de Doukha, Gourcuff a répondu : « C’est un gardien de qualité qui avait déjà fait ses preuves ». « Le fait que Chaouchi soit écarté ne représente en aucun cas une pénalité pour le joueur », a-t-il dit.
« C’est à Fekir de choisir »
Enfin, évoquant Nabil Fekir (Olympique Lyonnais), Christian Gourcuff a affirmé : « Je l’ai rencontré à Lyon en août dernier. Je l’ai au téléphone régulièrement. La balle est dans son camp. C’est un choix personnel. Il a toutes les données entre les mains. À lui de faire les choix » a-t-il conclu.
