Le président du MSP, Abderezzak Mokri, a estimé, ce lundi 6 octobre, que le projet de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) est le prolongement du changement produit par les événements d’octobre 1988. « La marge de liberté qui demeure après le 5 octobre doit être célébrée, mais elle reste insuffisante pour le changement. Et c’est à partir de cette marge qu’il faut commencer à compléter l’expérience avec un travail continu, expérimenté et plus de sérieux », a-t-il indiqué sur sa page Facebook. « L’initiative des libertés et de la transition démocratique n’est que le prolongement de ce changement », a-t-il ajouté.
Selon le patron du MSP, les partis politiques et les différents courants ont su profiter des événements, évoluer et se rapprocher pour atteindre l’objectif qu’ils ont perdu dans les années 1990. « Une seule force politique n’a pas changé ayant toujours cette mentalité rigide des années 1990. Celle-ci protège les acquis personnels, le pouvoir et ses plaisirs au détriment de la patrie et du futur des générations », a-t-il écrit en faisant allusion au pouvoir politique.
Abderezzak Mokri a appelé à faire un effort politique collectif contre ce « pouvoir rigide qui excelle que dans l’invention des raisons de son existence et qui n’accorde pas d’importance à ce qu’il perd en matière de temps et de ressources matérielles ».
