L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a appelé, dimanche 28 septembre, les services de sécurité à appliquer la loi et interdire la commercialisation informelle de bétail. A moins d’une semaine de l’Aïd-el-Adha, les marchés informels de vente de moutons sont de plus en plus nombreux notamment dans la capitale.
L’association est revenue sur l’envolée des prix des moutons. Elle explique les raisons à l’origine de cette augmentation. Selon elle, elle est due notamment à « la suspension de l’activité commerciale concernant le bétail (…) à cause de la fièvre aphteuse », « l’absence de marchés à bestiaux à travers le pays et l’existence d’espaces de vente informels» qui échappent à tout contrôle.
L’UGCAA dénonce également « les manquements des services chargés du contrôle malgré les décisions ministérielles strictes » et le « manque de coordination entre les instances administratives et les partenaires sociaux (professionnels et associations de défense des consommateurs) ».