In Amenas : Londres entame officiellement l’enquête sur la mort de ses ressortissants

tiguentourine

Londres débute une enquête pour faire toute la lumière sur la mort des sept Britanniques lors de l’attaque du site gazier de Tiguentourine, à In Amenas. Le 30 janvier 2014, un groupe armé se revendiquant d’Al-Qaïda prend d’assaut le complexe gazier à In Amenas, exploité par le consortium Statoil, BP et Sonatrach. Le bilan est lourd : 38 morts dont 6 Britanniques et un Colombien résidant au Royaume-Uni.

Un peu plus d’un an après cette tragédie, les familles des victimes attendent beaucoup de cette enquête. « Nous voulons la vérité, il ne peut y avoir de justice sans la vérité », a déclaré David Green, le père de Stephen Green, l’un des Britanniques tués dans l’attaque, cité ce lundi, par les médias locaux.

Cette enquête ne devrait cependant pas entrer en conflit avec la procédure judiciaire algérienne. En effet, elle vise uniquement à déterminer les circonstances exactes d’un décès en cas de mort violente ou mystérieuse et ne revêt aucun caractère pénal ou civil. C’est d’ailleurs pour cette raison, que de nombreuses informations confidentielles ne pourront être révélées au public et aux familles des victimes. « Les autorités algériennes m’ont fourni des informations à la condition qu’elles ne soient pas communiquées ou rendues publiques car elles touchent aux affaires judiciaires algériennes en cours », explique Pénélope Schofield, responsable des investigations.


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