Les Algériens jouent une rencontre très importante ce mercredi sur le terrain et dans les tribunes. Et il serait très dur de deviner laquelle de ces deux parties donne le plus de sueurs froides aux dirigeants algériens. Car le comportement du public du stade Tchaker de Blida sera scruté avec beaucoup d’attention. Réputé survolté, le public algérien est dans le collimateur des autorités africaines du football.
Le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, a d’ailleurs rappelé lundi 8 septembre qu’au moindre faux pas du public, l’équipe serait contrainte de jouer les matchs suivants à huis clos.
« La FAF a déjà écopé d’un blâme de la part de la FIFA pour comportement antisportif de nos supporters. Un autre dépassement lors du match face au Mali pénalisera notre équipe nationale qui se produira alors sans la présence de ses supporters lors des prochains matchs à domicile », a expliqué le patron du football algérien.
Les inconditionnels des Fennecs devront donc bien se tenir. L’utilisation de fumigènes ou n’importe quel autre comportement antisportif pourrait être fatal aux coéquipiers de Yacine Brahimi.
Leur comportement devra être exemplaire. D’autant plus que l’Algérie est aussi dans le collimateur de la Confédération africaine de football après la mort tragique de l’attaquant de la JS Kabylie, Albert Ebossé. Le joueur camerounais a été tué par un jet d’ardoise tranchante lors du match de son équipe face à l’USM Alger à Tizi Ouzou, le 23 août dernier.