Le ministère de la Jeunesse a annoncé, ce samedi 6 septembre, avoir décidé « d’engager les procédures réglementaires de retrait des droits autorisant l’organisation du concours Miss Algérie auprès des organismes compétents. » Cette décision intervient suite aux propos tenus par l’invitée d’honneur du concours, Geneviève De Fontenay, qui a évoqué « l’Algérie française » lors de son intervention.
« Mme Geneviève de Fontenay a tenu des propos méprisables et condamnables à l’égard de l’Histoire de notre pays », affirme le ministère dans un communiqué. « Monsieur le ministre de la Jeunesse condamne fermement de tels propos et a convoqué ce jour les organisateurs à qui il a exigé de fournir un rapport circonstancié », ajoute la même source.
La prise de parole de Geneviève De Fontenay a été « fortement conspuée par toute l’assistance », poursuit le ministère, et « n’a à aucun moment été programmée. »
Le ministre de la Jeunesse évoque « un sévère rappel à l’ordre » qui a poussé l’ex-directrice des concours Miss France à tenter « de rectifier ses dires » et de tenir « des propos élogieux à l’égard de l’Algérie tout en s’excusant. »
Il importe, également, de préciser que « Mme De Fontenay, qui a écourté son séjour en Algérie suite à cet incident (…), n’a bénéficié d’aucune indemnité sous quelque forme que ce soit et n’a assumé aucune fonction lors de cet événement », souligne le ministère.