Quatre employés et deux retraités de l’Etusa en grève de la faim

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Quatre employés et deux retraités de l’Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) observent, depuis dix jours, une grève de la faim. L’un d’eux a été évacué, ce mardi 2 septembre, à l’hôpital.

« Nous exigeons une indemnisation et le versement des cotisations à la Caisse nationale de retraite pour la période creuse allant de 1998 à 2007 », précise l’un des grévistes, Mohamed Kherroubi.

Ces grévistes font partie des travailleurs licenciés en 1998, pour des raisons économiques avant d’être réintégrés en 2007, selon M. Kherroubi. « Cette revendication figure dans un PV signé en 2011, par la fédération des transports de l’UGTA, le syndicat de l’entreprise et la direction générale de l’Etusa », assure notre interlocuteur.

« La direction a respecté ses engagements. Ce sont eux qui n’ont pas respecté les leurs », affirme Krim Yacine, directeur général de l’Etusa.  « Après qu’ils aient observé une grève, nous avons pu récupérer de la Caisse nationale de chômage et leur transférer par la suite les primes qu’ils devaient percevoir en tant que chômeurs. Sur cette base, ils ont signé un document où ils s’engageaient à ne plus parler de ce dossier », explique la même source.

Sauf qu’aujourd’hui, ces personnes « veulent qu’on leur rachète leurs cotisations (de 1998 à 2007, ndlr) à la Caisse nationale de retraite. Ce qui est interdit par la loi », ajoute ce responsable qui doute que les six personnes observent réellement une grève de la faim. « Ils ne sont pas en grève de la faim. La dernière fois, un gréviste a eu une intoxication alimentaire », dit-il.


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