Deux diplomates algériens enlevés au Mali, libérés
Les deux derniers otages algériens enlevés, le 6 avril 2012, à Gao (nord du Mali), ont été libérés, a annoncé samedi 30 août, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Il s’agit de Mourad Guessas et Kedour Miloudi. Cette libération fait suite à celle des trois otages libérés quelques jours après leur enlèvement (juillet 2012), selon la même source.
Le consul à Gao, Boualem Saies, qui faisait partie des otages, est décédé des suites d’une maladie chronique, assure l’agence APS qui cite des « informations concordantes obtenues par le gouvernement algérien. » De plus, elle confirme « l’assassinat odieux » du diplomate Tahar Touati. Les autorités ajoutent que l’Algérie n’a versé aucune rançon.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a rendu visite, dans l’après-midi du samedi 30 août, aux deux diplomates algériens qui étaient à l’hôpital de l’armée d’Aïn Naâdja à Alger pour des contrôles médicaux. M. Sellal était accompagné du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et du ministère délégué chargé des Affaires maghrébines, Abdelkader Messahel.
Très ému après sa libération, Mourad Guessas a affirmé devant le Premier ministre, n’avoir « jamais perdu espoir » et qu’il était persuadé que l’État algérien « n’abandonnerait jamais ses enfants ». De son côté, Kedour Miloudi a remercié tous ceux qui ont contribué à cette libération après des moments pénibles passés durant la période de leur enlèvement.
Sept diplomates, dont le consul d’Algérie à Gao, ont été enlevés le 5 avril 2012, après la prise de cette ville par des rebelles touaregs appuyés par des islamistes armés. Leur enlèvement a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un mouvement terroriste qui a également perpétré des attentats à Tamanrasset et Ouargla. Par ailleurs, en juillet 2012, trois diplomates avaient été libérés. Le 2 septembre, le Mujao avait annoncé avoir exécuté un diplomate algérien.
Crash d’un avion ukrainien à Tamanrasset
Un avion civil ukrainien s’est écrasé, samedi 30 août, au sud de l’aéroport de Tamanrasset. Le crash a eu lieu à 2h40 du matin. L’appareil de type « Antonov 12 » s’est écrasé dans une zone montagneuse à une quinzaine de kilomètres au sud de l’aéroport de Tamanrasset, après une escale technique. L’équipage était composé de sept personnes à bord de l’appareil qui se rendait en Guinée équatoriale.
Selon le ministère des Transports, l’avion qui appartient à la compagnie aérienne « Ukraine air Alliance », « a perdu contact avec la tour de contrôle de l’aérodrome de Tamanrasset trois minutes après son décollage à partir dudit aéroport soit 1h44 mn GMT ». Cet avion transportait des équipements pétroliers, assurait un vol cargo à partir de l’aéroport Prestwick (Glasgow-UK) vers Malabo (Guinée Equatoriale), avec plusieurs escales techniques dont les aéroports de Ghardaïa et Tamanrasset, précise le ministère.
Selon la Protection civile, les 7 membres d’équipage de l’appareil ont été retrouvés sur le lieu du crash. Trois corps calcinés et les quatre autres déchiquetés.
Ce crash intervient quelques semaines après celui de l’avion d’Air Algérie au nord du Mali. Ce dernier qui assurait la liaison entre Ouagadougou et Alger s’est écrasé le 24 juillet dernier, causant la mort de 116 passagers.
Dix-neuf candidats à l’émigration clandestine sauvés au large de Mostaganem
Dix-neuf candidats à l’émigration clandestine ont été sauvés par la marine algérienne jeudi 28 août et cinq autres portés disparus au large de Mostaganem et d’Ain Témouchent, a indiqué vendredi 29 août, le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. Les dix-neuf harraga sauvés « étaient accrochés à des bouées de fortune (chambres à air de véhicules), suite au chavirage de leur embarcation de plaisance », précise la même source. Le MDN précise que « l’opération de recherche se poursuit toujours afin de localiser les autres émigrés clandestins portés disparus, au nombre de cinq, selon les déclarations des rescapés ».
Les garde-côtes d’El Ghazaouet, à l’extrême ouest, ont réussi, dans la matinée du jeudi 28 août à 05h00, « à déjouer une tentative d’émigration clandestine de douze autres clandestins, dont onze Algériens et un Franco-algérien, au large du Cap Figalo à Béni Saf dans la wilaya de Ain Témouchent. Ces harraga ont été remis à la brigade locale de la Gendarmerie nationale, précise le MDN.
Marche à Tizi Ouzou pour réclamer justice pour Ebossé
Des dizaines de jeunes supporters de la JSK ont défilé, le 30 août, dans les rues de Tizi Ouzou pour réclamer justice pour Albert Ebossé, le joueur camerounais de la JSK. Habillés, pour la plupart, en jaune et vert, les couleurs du club Kabyle, les supporters ont débuté leur marche de l’esplanade du stade du 1er Novembre pour se diriger vers la place Matoub Lounès, à la sortie ouest de la ville, après avoir traversé la grande rue. Tout au long de leur marche, les supporters scandaient des slogans réclamant justice pour Albert Ebossé et s’opposant à toute sanction envers la JSK.
Albert Ebossé a été tué le 23 août dernier, par un projectile à la fin de la rencontre JSK – USMA au stade du 1er Novembre de Tizi Ouzou.
Premier foyer de fièvre aphteuse signalé à Oran
Un premier foyer de fièvre aphteuse vient d’être signalé dans une exploitation d’élevage de vaches laitières située à Bouachria, village de la commune de Misserghine (Oran). Afin de limiter la propagation de la maladie, 161 vaches atteintes par le virus ont été abattues. Les trois éleveurs propriétaires de cette exploitation seront indemnisés. « Les vaches atteintes n’avaient pas été vaccinées et les conditions d’hygiène sont déplorables dans cette exploitation », témoigne un vétérinaire contacté par TSA.
Á l’Ouest du pays, Chlef, Relizane et Tiaret sont, également, touchées par la fièvre aphteuse.
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