Le ministre des Affaires Étrangères, Ramtane Lamamra, a réaffirmé la position de l’Algérie à propos des interventions militaires occidentales. Le chef de la diplomatie algérienne a souligné le fait qu’il « (…) ne croit pas aux solutions militaires pour la résolution des crises politiques dont souffrent les pays voisins à l’instar de la crise libyenne ».
« L’Algérie a déjà exprimé, à maintes reprises, son rejet des solutions militaires et reste aujourd’hui sur sa position », a précisé M. Lamamra dans une déclaration.
C’est l’Algérie qui a pris l’initiative d’appeler à « la création du groupe des États voisins de la Libye pour trouver une solution à la crise politique ». Ramtane Lamamra affirme que l’Algérie est disponible pour favoriser un dialogue politique « (…) entre libyens ».
Depuis plusieurs mois, des milices rivales s’affrontent dans différentes régions. La Libye a basculé dans la guerre civile et les institutions (Parlement et Gouvernement), sont paralysées par la violence qui règne à Tripoli, à Misrata ou Benghazi. Le processus politique est totalement bloqué et l’inquiétude des voisins, Algérie et Tunisie, grandit au fur et à mesure que le pays s’enfonce dans le chaos.