L’autorisation de circuler pour certains produits, instaurée par le gouvernement, provoque des perturbations dans l’approvisionnement des marchés dans les régions frontalières, affirme l’Union générale des commerçants et des artisans algériens (UGCAA). Dans un communiqué publié ce samedi 16 août, l’organisation a évoqué « des plaintes reçues par ses structures dans les régions frontalières » et des « perturbations dans l’approvisionnement des marchés en produits alimentaires de large consommation ».
« Le secrétaire général de l’UGCAA, Saleh Souileh, a pris contact avec de hauts responsables au sein du gouvernement. Dans une correspondance envoyée au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, Saleh Souileh a transmis les préoccupations de l’Union dans les régions frontalières », précise l’Association.
Celle-ci affirme que son but est d’amener les autorités à réviser le texte en question et à ouvrir un débat « seule manière de donner de la crédibilité et de la force à une telle décision ».
Un arrêté ministériel publié au Journal officiel en juillet a fixé une liste de produits soumis à une autorisation de circuler. Parmi ces produits, figurent les eaux minérales, les jus de fruits et même les matelas. Le texte précise également les quantités de marchandises dispensées par l’autorisation de circuler. Pour les céréales, par exemple, cette quantité est fixée de 100 kg.
