À l’aéroport d’Alger, les questions indiscrètes de la police aux voyageurs

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Trois mois après l’annonce de la suppression de la fiche de renseignements, les conditions d’accueil des voyageurs sont loin de l’amélioration promise par le DGSN Hamel. A l’aéroport d’Alger, le fameux document a été remplacé par des questions indiscrètes et gênantes que les agents de la PAF posent toujours aux voyageurs.

Selon plusieurs témoignages recueillis par TSA, les policiers veulent tout connaître : lieu de séjour, adresse…Parfois, des policiers demandent notamment aux femmes de fournir les numéros de téléphone. Une démarche illégale. Quand le voyageur résiste ou proteste, il est retenu au guichet.

Les journalistes sont toujours obligés de divulguer le nom de leur journal.

En fait, La fameuse fiche de renseignements, n’a pas été supprimée réellement comme l’a annoncé la DGSN le 15 mai dernier. Les policiers la remplissent à la place des voyageurs.

Outre les questions indiscrètes à la sortie ou l’entrée du territoire, les voyageurs sont contrôlés au moins sept fois par la police. Trois barrages fixes de police armés à l’entrée de l’aéroport, avant d’arriver au parking et quatre points de contrôle à l’intérieur de l’aéroport.

Paradoxalement, dans les aéroports européens, les Algériens ne subissent pas le même traitement dégradant que dans leur pays. Pourtant, ils sont souvent considérés comme de potentiels candidats à l’émigration illégale.

 

 

 


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