Le bilan s’alourdit. Depuis le début de l’épidémie de fièvre aphteuse, 964 animaux atteints ont été abattus et 10 autres ont été « détruits » (enfouis ou incinérés), a annoncé ce samedi le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. Ce bilan a été dressé pour la période allant du 25 juillet au 8 août.
Selon la même source, 214 foyers infectés sont détectés. L’épidémie a affecté 18 wilayas de l’Est et du Centre du pays. Il s’agit de Sétif, Alger, Tizi-Ouzou, Bouira, Bordj Bou Arreridj, Constantine, Bejaïa, Médéa, Khenchela, Batna, Jijel, Blida, Chlef, Djelfa, Souk Ahras, Boumerdes et Annaba. Les wilayas les plus touchées sont Sétif, Bordj Bou Arreridj, Bejaia, Bouira et Tizi-Ouzou, précise la même source.
Le nombre de bêtes tuées est « insignifiant », selon le ministère de l’Agriculture qui le compare à l’effectif du cheptel bovin dont dispose l’Algérie. Un nombre global qui avoisine les 2 millions de têtes.
Le ministère affirme qu’un dispositif de lutte a été mis en œuvre dès que la maladie a été signalée. « C’est ainsi que l’ensemble des exploitations ont été mises sous séquestre avec interdiction de déplacement des animaux sur tout le territoire national. Il a été également procédé à la vaccination autour des foyers infectés et à la fermeture des marchés à bestiaux à l’échelle nationale pour contrer la propagation de cette épizootie à d’autres exploitations et wilayas en plus de l’abattage des animaux infectés », explique le communiqué.
Par ailleurs, la maladie est « sous contrôle, grâce au matelas immunitaire installé suite aux campagnes de vaccination réalisées au cours de cette année », selon le ministère.
