Les actions de mobilisation décidées par la cellule de crise installée suite à l’enlèvement, lundi dernier, d’un retraité de 67 ans, dans la commune de Béni Zmenzer, 15 km au sud de Tizi Ouzou, ont été massivement suivies ce mercredi 16 juillet.
Au chef-lieu de cette commune relevant de la daïra de Béni Douala, aucun commerce et aucune administration n’a ouvert ses portes. Le mot d’ordre de grève générale a été suivi par tous les habitants qui sont exaspérés par l’insécurité qui frappe leur région. Cette dernière a enregistré, en moins d’une année, son 3e kidnapping. Des enlèvements auxquels s’ajoutent d’autres actes qui vont de la petite criminalité jusqu’aux assassinats.
Ils étaient également plusieurs centaines de personnes, à bord de véhicules portant des affiches et le portrait de l’otage, à avoir pris part à la caravane de sensibilisation. Partie de la maison de l’otage, au centre de Béni Zmenzer, elle devait sillonner dans l’après-midi les localités mitoyennes de Béni Douala, Maâtkas, Mechtras, Ouadhias, Ait Abdelmoumène. « Libérez Amar », « halte aux kidnappings » sont les deux mots d’ordre de cette caravane qui a pour objectif d’exercer une pression sur les ravisseurs et d’exprimer la solidarité de la population avec la famille de la victime.
Les actions d’aujourd’hui seront suivies par d’autres actions pacifiques, dont éventuellement des marches, si l’otage n’est pas relâché par ses ravisseurs, a-t-on appris auprès des membres de la cellule de crise qui se réuniront ce soir pour décider de la suite de la mobilisation.
