La CNLTD attend toujours l’autorisation de la wilaya d’Alger pour tenir sa prochaine rencontre

La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) tiendra ce mercredi soir une réunion, a-t-on appris auprès de Sofiane Sekhiri, porte-parole de Jil Jadid.  Les personnalités et chefs des partis membres de la CNLTD reviendront, selon la même source, « sur les préparatifs de la première réunion thématique sur les modalités de la transition démocratique dont la tenue est prévue le 21 juillet à l’hôtel El Riadh ».

La CNLTD attend toujours l’autorisation de la wilaya d’Alger. « La première demande, déposée il y a cinq jours, n’a pas été traitée par les services de la wilaya d’Alger », précise notre  interlocuteur. La raison ? « Nous avons remis un dossier complet, mais  nous étions surpris par une correspondance émanant de la wilaya. Dans une démarche qu’on peut qualifier d’inédite, elle a demandé des détails sur  la réunion du 21, comme  la liste des intervenants et des participants,  les thèmes qui seront abordés… Ce qui n’est pas normal », précise M Sekheri.

La CNLTD a répondu en joignant « à sa deuxième demande déposée  hier  au niveau de la wilaya, une lettre explicative ». Elle attend la réponse de la wilaya. Pour le secrétaire  général du Mouvement Ennahda, Mohamed Douibi, les explications exigées par la wilaya  d’Alger s’inscrivent dans  cette logique visant « à freiner  le travail de la CNTLD ». Mais « la réunion devra avoir lieu  à la date  arrêtée », souligne-t-il, optimiste.

Le 21 juillet,  l’opposition ouvrira le débat sur les « modalités de  transition démocratique qui  convient à l’Algérie », explique-t-il. Un débat qui sera élargi  à toutes les composante de la société algérienne : « politiques, universitaires,  société civile ».

Pour  M. Douibi  le plus  grand  acquis  de la CNTLD est d’avoir contribué  à mettre une ligne de démarcation entre l’opposition et le pouvoir, ce qui n’était pas le cas depuis l’ouverture  politique.  « De par ses pratiques, le pouvoir avait réussi jusque-là  à  semer la confusion et le doute dans la classe politique  et  chez les citoyens », précise-t-il.  Des partis avaient un pied dans le pouvoir et le deuxième dans l’opposition. Une situation qui n’a pas servi la démocratie en Algérie. « Ce n’est désormais plus le cas », conclut-il.


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