Baccalauréat 2014 : les mesures de Benghebrit pour éviter la fraude massive

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Plus d’un million huit cent mille élèves des différents paliers de l’éducation passeront, dans les prochains jours, leurs examens de fin de cycle. Pour leur organisation, « des dispositions particulières » seront prises pour assurer le bon déroulement des épreuves, a indiqué, ce mardi 27 mai, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit Remaoun, à la Radio Chaîne III.

« Plus de 500 000 fonctionnaires seront directement mobilisés et plus de 500 milliards seront dépensés », a-t-elle indiqué. Pour la sécurisation des examens, la ministre annonce « la mobilisation de la majorité de nos institutions », dont la gendarmerie, la Protection civile et la santé.

La ministre de l’Éducation est pour la suppression de la deuxième session pour les élèves de 5e année. « L’idée est en train de faire son petit chemin. Elle sera discutée aux assises de l’éducation », a-t-elle indiqué avant de préciser que toutes les parties (syndicats, parents d’élèves…) ont un avis partagé ; la deuxième session « ne sert à rien ».

Pour les 657 000 candidats au Bac, Mme Benghebrit indique que les surveillants doivent remplir deux PV pour éviter l’épisode de la fraude qui a marqué cet examen l’année passée. Les surveillants devront, donc, remplir un PV général de la classe et un autre PV en cas de problème. « Celui qui perturbe, c’est celui qui paie », a-t-elle averti.

Sur le seuil des programmes à réviser pour le Bac, Mme Benghebrit rassure : « Nous pouvons donner des garanties que le programme a été réellement réalisé. C’est pris extrêmement au sérieux », a-t-elle souligné, en tenant à exprimer son opposition au seuil des programmes pour la révision du Bac. Pour elle, « c’est demander à l’enseignement supérieur » de compléter les cours non dispensés en terminale. Pour ce qui est des cours particuliers, la ministre affirme qu’ « on ne peut pas les supprimer », à la demande des parents.

La responsable ne pense pas qu’il y a une surcharge au niveau des examens. « Les examens sont répartis de manière judicieuse sur toute la semaine », a-t-elle dit. Selon elle, c’est aux élèves de développer leurs techniques de mémorisation. Elle fait le même constat pour ce qui est de la surcharge des programmes scolaires, mais la ministre estime plutôt qu’il y a une mauvaise répartition des programmes. « La rentrée se fait en retard et la sortie se fait tôt », souligne-t-elle avant de qualifier cette situation de « pas normale ».


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